L'AUTONOMIE

Publié le par recherchesenethique

L’autonomie s’inscrit dans le cadre de l’autodétermination. La capacité du patient à être indépendant, lorsque l’on se pose la question, est-ce un préjudice de naître avec un handicap ? La réponse est : bien sûr que oui. Le désir d’abolir la réalité insupportable, est un désir de toutes les femmes. Surtout cette communauté qui vient milliers « le préjudice de l’enfant handicapé au nom de la dignité même cet enfant qui serait de se taire plutôt que de se plaindre »[1]. Et pourtant nous de faire la différence entre une personne handicapée et lourds handicaps.

Dans nos sociétés on remarque, avec dommage, une importance accordée à la qualité de vie et en plus une extension constante de la responsabilité civile. On devait plus remarquer la modération dans nos expressions, dans nos commentaires. « Laisser entendre,… Qu’envisager l’indemnisation, selon les règles du droit civil, du handicap de l’enfant, c’est « influencé sur l’évolution des interruptions thérapeutiques de grossesse [ainsi que] sur la notion de dignité de la personne humaine» »[2]. Ceci est une entreprise de dévalorisation inacceptable pour les handicapés, et qu’il frise l’indécence. L’inversion de la vérité amène à penser que le jugement de valeur fait peser sur les victimes une lourde culpabilité sociale[3].

Il est important de donner à tout homme toutes ses chances, et non les privés au début de la vie. Au nom d’une utilisation ambiguë, perverse, pour l’enfant à naître, l’on peut faire des mauvais choix. Mais également pour son bien, on peut décider de lui donner toutes ses chances. Les chances qu’on lui attribue passe par le concept de dignité[4]. Ce concept est « le principe matriciel par excellence, le sort sur lequel elle construit la philosophie des droits de l’homme et partant le droit des droits de l’homme. En ce sens elle transcende les autres droits et libertés. Elle a un caractère absolu »[5]. La définition de la dignité qui doit tenir compte de la valeur imminente qui s’attache à toute personne, doit être découverte et heureux affirmer surtout dans les fondements de notre humanité.

La dignité doit être distinguée de l’autonomie et liberté, car la dignité comporte une objectivité liée à l’appartenance à l’individu. La liberté de la personne avec son consentement, son désir individuel, lorsque cette personne manifeste ne suffit pas à justifier les atteintes à l’intégrité corporelles auxquelles elles donnent lieu. Il y a un conflit de valeur. Le principe de la liberté qui sous-entend l’autonomie de l’individu et les seuls limites à cette liberté essayent de « se concrétisé dans la mise en cause de la responsabilité pour le dommage causé à autrui, ce système de responsabilité étant le régulateur de la vie social »[6]. Soit on considère que la dignité est le principe cardinal auquel la volonté individuelle, ne peut pas toujours suffire pour justifier les actes ou comportement.

Le droit à la vie comme valeur objective, celle qui est relative à une protection pénale, y compris celle de l’embryon, ce droit « tend à être considéré comme un droit subjectif, appartenant à une personne, à disposer de la vie »[7]. Le système juridique tend à développer des droits subjectifs des personnes douées de la raison, à tel point que ce droit s’il ne protège pas l’embryon, ils protègent plutôt les personnes dans les facultés mentales sont réduites. L’hypothèse selon laquelle les personnes handicapées peuvent en bénéficier, vient du fait qu’ils le peuvent grâce aux avancées de la science médicale, et non directement comme individus. « Le recours aux principes de dignité tient alors lieu de cache-misère moral ou de garant de bonnes mœurs aux contours pour le moins changeants et incertains »[8]. Et ceci, tout simplement à cause de l’enfant à naître. Il y a un conflit entre « elle droit objectif à la protection de la vie et un droit subjectif »[9] à la protection de la vie. Le conflit entre la dignité et le principe de liberté et d’autonomie peut se résoudre sur le plan éthique systématiquement. Avec l’autonomie relationnée, on peut tenir compte de soi-même et des autres (l’altérité). Dans la relation qui tient compte de soi-même, on pourra intégrer le principe de dignité, ce principe qui me lit avec les autres.

« La chorale est un lieu qui participe de ce qui s’y trouve ; et c’est un lieu dynamique, à partir de quoi il advient quelque chose de différent, non pas un lieu qui enferme la chose dans l’identité de son être ». p. 270.

[1] Christian Byk, « Le droit civil et l’enfant à naitre: une double intrumentalisation? », Revue Générale de Droit médical, no 13 (2004): 148‑149.

[2] Ibid., 149.

[3] Ibid. Un enfant né handicapé, par exemple dans le cas de la rubéole de sa mère, il entraîne mutatis mutandis, « avoir dans le sens des donneurs la seule cause de la contamination des transfusés» . Positivement, non pense que, tous ceux qui pourraient empêcher une distribution du sang contaminé n’avait pas une responsabilité dans la contamination des receveurs. Et l’on pense que, tous ceux qui peuvent et n’empêchent une mauvaise action, pêche (pesche).

[4] Ibid. Sur la base de cet exemple, nous pouvons penser que « le refus d’une faute puisse désormais être reproché aux parents – mais le droit civil, comme celui de la famille que celui des biens, n’ignore nullement les actions entre ascendants et descendants – justifie-t-il qu’on mette fin à cette reconnaissance de l’autonomie de l’enfant né de l’application du droit de la responsabilité civile ? ».

[5] Ibid., 150.

[6] Mathieu Bertrand, « De la difficulté de choisir entre la liberté et la vie. Réflexions sur la jurisprudence administrative relative à la transfusion des témoins de Jéhovah », no 9 (2003): 101.

[7] Ibid., 102.

[8] Ibid.

[9] Ibid., 103.

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